Vous souhaitez ouvrir un hôtel d’ici quelques mois ? Sachez que vous devez choisir le bon statut juridique. Vous devez choisir l’option qui vous convient le mieux pour faciliter la gestion de l’établissement.
Micro-entrepreneur ou EIRL
L’avantage avec le statut de micro-entrepreneur concerne l’inexistence de prélèvement s’il n’y a pas de chiffre d’affaires. Ainsi, vous serez à l’abri en cas de « crash test ». Par contre, le chiffre d’affaires annuel de l’hôtel ne doit pas dépasser les 82 200 €. Le statut passera sûrement en entreprise individuelle si vous dépassez cette limite. Par conséquent, vous serez soumis à un impôt sur le revenu. Dans tous les cas, votre patrimoine personnel servira de gage pour les créanciers. D’un autre côté, vous pouvez toujours opter pour l’EIRL (entrepreneur individuel à responsabilité limitée). Cela offre l’opportunité de spécifier les biens à affecter à votre hôtel.
SARL ou EURL
La SARL (société à responsabilité limitée) et l’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) créent toutes les deux une personne morale. Celles-ci possèdent un patrimoine distinct tout en vous empêchant de lier complètement l’activité aux créateurs. Mis à part cela, vous allez pouvoir profiter de la responsabilité avec vos associés. En effet, cela dépend principalement des apports de chacun. Ainsi, le capital se compose de parts sociales qui peuvent rendre une tentative de vente difficile. Plus précisément, il faut l’accord de tous les associés pour réaliser une vente de part. D’un autre côté, le gérant peut être rémunéré comme un travailleur avec le statut SARL.
SAS ou SASU
Vous souhaitez avoir une grande liberté et de la souplesse dans la gestion de votre hôtel ? Dans ce cas, il est conseillé de choisir un statut SAS (société à actions simplifiées) ou SASU (société à actions simplifiées unipersonnelle). Les fonctions de dirigeants sont déterminées selon les envies des associés. Cela concerne même les prises de décisions collectives. Il faut savoir que les associés peuvent être des personnes morales ou physiques. En tout cas, les dirigeants sont reconnus comme salariés avec un statut SAS. Ils peuvent alors jouir pleinement d’une protection sociale. Les cotisations sociales ne seront pas non plus versées s’il n’y a pas de rémunération.
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