Il semblerait qu’un bon nombre de jeunes ambitionneraient de devenir chef, manager. Cela ne les dérange pas de commencer par être chef d’un projet, d’un petit service, pourvu qu’ils soient chefs. En d’autres temps, la motivation salariale avait une importance capitale pour les candidats et les jeunes fraîchement diplômés mais cette époque semble révolue. Aujourd’hui, les jeunes rêvent d’un poste qui les propulserait dans les hautes sphères le plus vite possible. Ils aspirent au pouvoir, à devenir manager.

La motivation

Il a été constaté que sur le papier tout au moins, les jeunes ont envie d’ascension, fulgurante si possible, la plus rapide en tout cas. On voit de nombreux jeunes qui placent des critères tels que la prise de responsabilité comme première motivation. Il y en a d’autres qui ont pour mobile principal le désir d’ajouter une dimension stratégique à leur poste. Le salaire, et donc l’argent, n’arrive qu’en troisième, voire en quatrième position, de leur motivation. Ce qui prime pour la jeune génération, c’est le poste, les perspectives de reconnaissance et la dynamique de l’entreprise. Ce sont ceux qui visent les métiers dans le commerce qui accordent davantage d’importance à la question d’argent.

Les ambitions s’essoufflent

Cependant, une fois que les jeunes sont vraiment dans le monde du travail et vivent le rythme exigé par leur métier, leurs ambitions s’essoufflent peu à peu. Au fil des ans et des matins sans petit-déjeuner, leur bel enthousiasme du début tend à baisser sérieusement. Le fait est que, plus ils prennent de l’âge et mieux au fait des responsabilités qui incombent aux managers, plus ce poste les attire de moins en moins. Ils deviennent plus réalistes et l’illusion du pouvoir s’estompe lentement mais sûrement. Ils comprennent enfin qu’il est possible de s’épanouir dans le travail sans passer par la case management.

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